Le skipper prend quelques minutes dans cette lutte acharnée pour nous envoyer ses commentaires « Nuit noire froide et poisseuse, trop peu de repère pour le barreur, c'est le pilote automatique qui s'en sort encore le mieux. Voilà donc notre Masai livré à lui même. Il donne sans compter au près débridé à plus de 9 nœuds, assaillant de face les vagues abruptes de son fond plat. Certains creux de vagues sonnent comme des coups de tonnerre et la coque vibre de tout son long comme un diapason.
Pour l'instant tout le monde résiste plutôt bien, seule dame girouette en tête de mât nous a faussé compagnie. Dès le départ on sentait bien qu'il y avait erreur de casting, on lui avait déjà serré la vis. Elle est partie fâchée en disant ; je cite " il faut être maso pour aimer naviguer comme ça ..."» |